Bonsoir,
Un lien connexe de l'AFNR assez instructif.
https://www.anfr.fr/liste-actualites/ac ... -bande-vhfEn résumé, la France est en train de rattraper la répartition défavorable des fréquences du DAB+ inscrites dans le plan européenne européen de Genève, en 2006.
Je me souviens, il y a quelque temps, que j'avais pointé le positionnement de la chaise vide de la France, car à l'époque, elle n'était pas intéressée : cela en raison du lobbying des grands diffuseurs nationaux frontalement opposé au DAB+, car tel l'onc' Piscou, ne souhaitant pas partage le gâteau des recettes publicitaires. Depuis quelques années, même Radio France se voit contrainte de diffuser de la pub. Et avec la suppression de la redevance TV (on se demande pourquoi), cela ne s'arrangera pas.
Par pure charité, on ne les citera pas... ni qui était au pouvoir alors... mais on rappellera que leur situation économique de l'époque était fort éloignée du dépôt de bilan. C'est bien là, le problèmes des nantis : plus cupides et âpres aux gains, ils ne veulent rien perdre, et surtout augmenter leurs bénéfices. En cela, la FR que ce soit en 2006, ou encore aujourd'hui, sait se montrer "à l'écoute..."
Ce que je retiens de ce communiqué : la FR souhaite 2 couches nationales > on pense évidemment aux 2 métropolitains. Et on en déduit que deux mux, identiques sur le plan national, porteraiten les 2 fois 13 programmes. C'est fort cohérent. La seule relative "mauvaise" nouvelle, est qu'il ne sera plus possible de faire des réceptions longues distances.
Ainsi, il peut être inféré, que d'ici 2025, il y a ait une nuit blanche, durant laquelle il y aurait basculement de l'ensemble des émetteurs diffusant les M1 et M2 vers les deux mux nationaux.
Concernant la signification, ou plutôt les aspects techniques en termes de numéro et nombre de mux alloués pour une ou deux couches régionales, en fait j'en déduis ... qu'il n'y aura pas de changements significatifs par rapport à la situation d'aujourd'hui. Peut-être que la nouvelle planification pourrait permettre d'accroître la PAR de certains émetteurs : je pense par exemple à Marseille, où les 2 intermédiaires pourraient voir leur PAR rehausser à 20 kW, nonobstant un changement du numéro de mux, ne serait que pour améliorer le confort d'écoute dans la zone de chalandise. En ce cas, peut-être que F Bleu Marseille et Radio Emotion seront à nouveau audibles sur Nant ?
La couche locale (voire les deux couches locales) : là encore, la situation actuelle ne devrait pas trop évoluer, sauf à ce que, dans certains secteurs géographiques, il puisse y avoir non pas strictement un seul émetteur, mais l'émetteur principal assorti d'autres émetteurs d'appoint. Je pense par exemple à Clermont-Local : serait-il incohérent, que les programmes du mux 6B soient repris, et à Vichy, et à Issoire, (et rêvons un peu vers le Mont-Dore / La Bourboule), soit deux sous-préfectures dont nombre d'habitants / étudiants viennent travailler sur la métropole clermontoise ?
Comme Sète (ou Lodève), par rapport à Montpellier (mais non pas Nîmes ou Béziers)
Càd, selon un cercle d'environ 30 / 40 km autour de la métropole / ville principale.
Comme le dit le proverbe : mieux vaut tard que jamais.
Et en adaptant un autre, l'intérêt de la vérité technique que procure le DAB+, perdue pour la France en 2006, ne s'est finalement pas perdue à jamais suite aux discussions prolongées que relate ce communiqué de l'ANFR.
Ainsi donc, et comme toujours : "Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. (Sénèque)".
Une maxime que devraient méditer nos "chers" décideurs, plutôt que de se perdre en palabres creuses sous-tendues par l'obligation de faire (que) de la com'. Il n'est qu'à juger les résultats... je suspens ma prose, car je serais susceptible d'incommoder.